Juillet 1923
Je ne le cacherai pas : je ne suis tellement pas habitué à être — disons, compris, peut-être, — tellement pas habitué, que dans les toutes premières minutes de notre rencontre j’ai pensé que c’était une blague… Mais après… Et il y a des choses dont il est difficile de parler — leur merveilleux pollen s’écorcherait au contact du monde… Tu es charmante… […]
Oui, j’ai besoin de toi, mon conte de fée. Car tu es la seule personne avec qui je peux parler de la teinte d’un nuage, de la mélodie d’une pensée — et de la façon dont, quand je suis allé travailler aujourd’hui et que j’ai regardé un grand tournesol dans les yeux, il m’a souri de toutes ses graines. […]
À bientôt mon étrange joie, ma tendre nuit.