Mardi 14 février 1950, 15 heures.
Journée radieuse. Le ciel resplendit sur toutes les montagnes jusqu’à l’horizon et jusqu’à la mer, toute bleue, au loin. Le vent blanchit les oliviers; et des chants d’oiseaux, partout. Par surcroît tes lettres de dimanche lundi – lundi surtout. Oui nous nous retrouvons au cœur des choses…
“C’est dans le train qui me ramenait de Nice à Marseille que j’ai rencontré, le 1er janvier 1915, Guillaume Apollinaire. Je venais de passer mes vacances de Noël à Nice, dans la famille de mon frère aîné, sous-lieutenant d’artillerie aux Armées. Et je rentrais à Oran par le bateau qui partait de Marseille le soir-même, le Sidi-Brahim, je crois…”