A l’occasion de la Saint Valentin, afin de réchauffer les cœurs, voici un extrait d’une missive tendre de Mozart à son épouse bien-aimée Constance, rédigée le 16 avril 1789…
Je m’occupais, hier, de mon installation, lorsque, dans mon nouveau logement, j’ai reçu ta lettre. Je ne puis te dire combien j’ai été navré de voir que tu proposais de me laisser seul quelque temps encore ! Ma Minna aimée, il n’est plus possible que nous restions jamais séparés l’un de l’autre : je le sens de nouveau, à présent, du plus profond de mon cœur. Ce que tu es pour moi, rien au monde ne pourrait m’en tenir lieu…
Je ne le cacherai pas : je ne suis tellement pas habitué à être — disons, compris, peut-être, — tellement pas habitué, que dans les toutes premières minutes de notre rencontre j’ai pensé que c’était une blague…