Chantilly_a bicyclette_dunbar

Quand on partait de bon matin
Quand on partait sur les chemins
À bicyclette
Nous étions quelques bons copains
Y avait Fernand, y avait Firmin
Y avait Francis et Sébastien
Et puis Paulette

On était tous amoureux d’elle
On se sentait pousser des ailes
À bicyclette
Sur les petits chemins de terre
On a souvent vécu l’enfer
Pour ne pas mettre pied à terre
Devant Paulette

Faut dire qu’elle y mettait du cœur
C’était la fille du facteur
À bicyclette
Et depuis qu’elle avait huit ans
Elle avait fait en le suivant
Tous les chemins environnants
À bicyclette

Quand on approchait la rivière
On déposait dans les fougères
Nos bicyclettes

Puis on se roulait dans les champs
Faisant naître un bouquet changeant
De sauterelles, de papillons
Et de rainettes

Quand le soleil à l’horizon
Profilait sur tous les buissons
Nos silhouettes
On revenait fourbus, contents
Le cœur un peu vague pourtant
De n’être pas seul un instant
Avec Paulette

Prendre furtivement sa main
Oublier un peu les copains
La bicyclette
On se disait c’est pour demain
J’oserai, j’oserai demain
Quand on ira sur les chemins
À bicyclette

Paroles : Pierre Elie Barouh, sur une musique de Francis Lai.

Interprétation : Yves Montand (cliquer sur le lien pour entendre la chanson !). Une ode intemporelle à l’insouciance et à la liberté, chantée par Montand pour la première fois en 1968.

Image : A bicyclette, Chantilly, 2021. © Dunbar

Yves Montand, avec Simone Signoret, vers 1950.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *